LE GRAND BOSSU |
Un soir dans la tourmente, il a pris le chemin Qui dans le camp serpente des « bosses » jusqu’au moulin. Il a par une « perche » enfin atteint le but, Que tout I.A. recherche : devenir un « bossu ». |
Le voraçon est rosse, pour calmer son courroux Tout en haut de la bosse, il lui donne rendez-vous. Là trempé jusqu’aux os, mais rempli de fierté, Le Bossu fait calot et se met à chanter : |
Lame de mon sabre, tu me montres le chemin La « pompe » et les palabres, n’y changeront jamais rien. Ma seule espérance, porte le nom d’un régiment Je garde patience, je reviens dans un an. |
Un soir dans la tourmente, à force de courir, Sous les trombes battantes, le Bossu va mourir. Des innocents en deuil, de blanc étant vêtus, Porteront le cercueil du plus grand des Bossus. |