Chants-Les Casos

LES CASOS

Quand les Cyrards quittant l’Ecole
A Paris débarquent gaiement
Les Casos frisés par le vent
Se répandent en bandes folles
Ils flottent, ils flottent gentiment
Les Casoars rouges et blancs.
Ils flottent, ils flottent gentiment
Les Casoars rouges et blancs.
Ils font l’objet des rêveries
Des mamans berçant leur bébé
Les potaches à l’air blasés
Leur jettent des regards d’envie
Ils fuient rapides et légers
Comme des rêves ébauchés
Ils fuient rapides et légers
Comme des rêves ébauchés
Ils vont là où le cœur les mène
Au nid d’amour pour s’y griser
De caresses et de baisers
Dont-ils sont privés en semaine
Ils frôlent des minois charmants
Les Casoars rouges et blancs
Ils frôlent des minois charmants
Les Casoars rouges et blancs
Mais quand là-bas à la frontière
Le canon les a appelé
Ils vont combattre en rangs serrés
Pas un ne regarde en arrière
Ils sont les premiers à l’assaut
Les valeureux petit Casos
Ils sont les premiers à l’assaut
Les valeureux petit Casos
Rouges et blancs ils sont l’emblème
Des amours noyées dans le sang
D’adieux que le Cyrard mourant
Fait porter à celle qu’il aime
Ceux-là font couler bien des pleurs
Qui sont tombés au Champ d’Honneur
Ceux-là font couler bien des pleurs
Qui sont tombés au Champ d’Honneur
Tantôt les caresses des femmes
Tantôt les balles et les boulets
Aime, mourir, c’est leur métier
De servir la France et les dames
Voilà ce que disent en mourant
Les Casoars rouges et blancs
Voilà ce que disent en mourant
Les Casoars rouges et blancs

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