La Bataille de Nantes (29 juin 1793)


A la fin de mai 1793, la situation s’aggrave autour de Nantes comme aux frontières. L’insurrection vendéenne s’est organisée. Son prochain objectif, c’est NANTES !
Baco de la Chapelle, le maire, appelle au secours, mais la Convention a d’autres soucis et se méfie des Nantais. Il appelle les départements voisins. Il sollicite l’aide du général (comte de) Canclaux, chef de l’Armée des côtes de Brest, ancien chef du régiment des Dragons de Conti autrefois en garnison à Nantes. Il ne dispose que de peu de troupes assez disparates (3e et 41e régiments d’infanterie) auxquelles il convient d’ajouter les 3 000 hommes de la garnison de Nantes (139e et 34e de ligne, les invalides du château, des canonniers et la gendarmerie) dont le général Beysser est le commandant temporaire.
La ville dispose d’environ 5 000 gardes nationaux, ce qui représente pratiquement tous les hommes en âge de porter les armes depuis que le départ des Volontaires de 1791 a largement ponctionné les éléments les plus jeunes. Soit 10 000 hommes environ, ce qui est peu, compte tenue de ce que les remparts, en particulier vers le nord, ont été démantelés et que la ville est ouverte de tous les côtés, seulement protégée au sud par la Loire et ce qui reste du château de Pirmil.

 

Malgré les dificultés de toutes sortes, Canclaux organise la défense. Les Nantais, soldats de l’armée régulière, gardes nationaux et volontaires divers, sont répartis dans des postes et des batteries aux différents points sensibles.
On compte sur les rangs trois futurs maires de Nantes : Bertrand-Geslin, ancien officier de l’armée royale qui sert au 109e de ligne, Lévêque et Fabre, cavalier de la garde nationale. « Digne pendant de Cathelineau », Baco mêne le combat au premier rang et est blessé, lui aussi.

 

Mais, alors que les Vendéens, arrivant par les rues de Vannes, Rennes et Paris, parviennent à bousculer le dispositif défensif et abordent la place Viarme, leur chef charismatique Cathelineau est atteint par une balle et s’écroule… Les Vendéens se retirent !


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