En 1919, l’armée française est démobilisée. Les soldats de la classe 1918 rentrent dans leurs foyers avant l’expiration des trois années légales. En avril 1923, le service militaire est réduit à 18 mois, avant d’être abaissé à un an en 1928.
|
Le 65e RI regagne en partie la caserne Cambronne. Une compagnie est à Vannes. Le 51e RA retrouve un quartier Mellinet pratiquement achevé et agrandi. En 1924, le régiment est équipé d’un nouveau matériel d’artillerie (canon de 105 L) et devient le 355e régiment d’artillerie lourde porté (RALP). Le 11e escadron du train s’installe en partie à Richemont laissé vide par le 3e dragons qui a rejoint Sarrelouis, remplacé par des éléments de la 5e légion de Garde républicain mobile. En 1928, l’arme du Train devient, en gestion, une subdivision de la cavalerie au lieu de l’artillerie avant la guerre et l’escadron devient la 11e compagnie régionale du Train. Cette dernière s’équipe difficilement de matériels automobiles et le manque d’effectifs la laisse trop dépendante de réserviste qu’elle n’a pas les moyens d’instruire.
|
La XIe région militaire (XIe Corps), qui continue à regrouper huit subdivisions (dont Nantes et Ancenis en Loire-Inférieure) est désormais articulée en deux éléments:
– le commandement des troupes, réduit à la 21e division d’active, est chargé de préparer la mobilisation d’une seconde division. – le commandement territoriale. Les huit subdivisions d’avant guerre sont désormais organisées en deux groupes de subdivisions (Nantes N°1 et Quimper) confié chacun à un colonel désormais chargé du recrutement, de la préparation militaire, de l’instruction des réserves et des centres de mobilisation, soit à Nantes en 1930 : les CM111 (infanterie), CM311 (artillerie) et une annexe du CM31 (artillerie coloniale), CM11 (Train). |
A la mobilisation, une troisième division, mise sur pied par les centres mobilisateurs, viendra se joindre aux deux autres divisions.
Le 16 Mars 1935, afin de résoudre le problème aigu des effectifs, le service militaire est porté à deux ans.
Le 16 Mars 1935, afin de résoudre le problème aigu des effectifs, le service militaire est porté à deux ans.