Fiers de servir sous nos trois couleurs, nos jeunes aiment les défendre, les dévoiler ou les porter à l’occasion des cérémonies.
Devant les collégiens réunis à la cérémonie de clôture du 2e Rallye citoyen organisé l’association des officiers de réserve de Saint-Nazaire, le caporal Viet-Huy Tran a lu un texte sur la création du drapeau tricolore (ci-dessous) avant de hisser le pavillon national, encadré par le soldat Damien Moulard et, pour la première fois dans la fonction de porte-drapeau, par un cadet de la Défense, Adrian Guillois, appartenant à la première promotion nantaise en cours de formation.
« Emblème national de la république, le drapeau tricolore trouve son origine aux premiers jours de la Révolution française avec l’adoption, le 17 juillet 1789, de la cocarde réunissant les trois couleurs ; le blanc du roi, le bleu et le rouge de la ville de Paris.
La loi du 18 février 1794 fait du drapeau tricolore le pavillon national, en précisant sur les recommandations du peintre David, que le bleu devait être attaché à la hampe.
Ensemble ou séparément, les trois couleurs ont toujours figuré sur les emblèmes de la France :
La chape bleue de Saint-Martin, levée en 507 par Clovis contre les Wisigoths et par Charles Martel deux siècles plus tard contre les Sarrasins ;
L’Oriflamme rouge de Saint-Denis, protecteur de la France, brandi pour la première fois par l’armée royale de Louis VI en 1124 face à l’invasion germanique et derrière lequel se rangèrent spontanément les premières milices communales, ancêtres de notre réserve ;
Enfin, l’étendard blanc de Jeanne d’Arc, symbole de sa virginité, porté au sacre de Charles VII à Reims le 17 juillet 1429.
Notre drapeau est à la fois signe de ralliement, symbole de nos valeurs et l’emblème de notre pays. L’emblème de la nation toute entière ; de la France dans son ensemble. Il n’est la propriété de personne. Nous l’avons tous en partage.
Symbole de notre Pays sachons le respecter et n’oublions jamais le sacrifice de tous ceux qui sont morts sous ses couleurs et nous permettent de vivre aujourd’hui sur un territoire de liberté. »