Lors de son audition devant la Commission de la défense nationale et des forces armées de l’Assemblée nationale, le 15 octobre dernier, le général Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées, a déclaré au sujet des réserves : « Avec le ministre de la Défense, nous avons une idée : la territorialisation des réserves », avant d’ajouter « C’est très important. Qui connaît mieux son territoire, son canton, son village, son pays, que le réserviste ? »
Ces propos rejoignent ceux du Chef d’état-major de l’armée de terre qui souhaitait, en 2011 et 2012 la création d’un bataillon de réserve à Nantes.
Totalement convaincue de cette évidence, l’ASOR de Nantes – Loire-Atlantique, estime que ces souhaits doivent se transformer en une réelle volonté : on ne peut pas laisser un bassin de population comme la métropole nantaise, où vivent 1.300.000 habitants et dont les enjeux économiques et stratégiques sont vitaux pour le pays, sans présence militaire permanente.
La création d’unités de réserve répondrait à la nécessaire protection du territoire et de nos concitoyens. L’ASOR de Nantes porte ce projet depuis l’annonce de la fermeture de la garnison nantaise, réalisée en 2010.