| OFFICIERS DE FRANCE |
| Le dimanche à Versailles, les Saint-Cyriens guerriers Se rangent en bataille, se mettant à chanter : |
| Ohé ! Ohé vivent les Officiers de France Ohé ! Ohé vivent les Officiers français, |
| Sur le pont de Montrouge, les canons sont braqués, Et si les Pékins bougent, on les fera chanter : |
| Ohé ! Ohé vivent les Officiers de France Ohé ! Ohé vivent les Officiers français, |
| Si le Pékin rouspète, il se fera cirer Cirer sur les roupettes jusqu’au jugement dernier |
| Ohé ! Ohé vivent les Officiers de France Ohé ! Ohé vivent les Officiers français, |
| Si ta femme est gentille, et bien fais la passer, Sinon gare à ta fille, elle pourrait bien chanter : |
| Ohé ! Ohé vivent les Officiers de France Ohé ! Ohé vivent les Officiers français, |
| La France est notre mère, c’est Elle qui nous nourrit Avec des pommes de terres et des fayots pourris |
| Ohé ! Ohé vivent les Officiers de France Ohé ! Ohé vivent les Officiers français, |
| L’Alsace et la Lorraine ne veulent pas plier Sous la botte prussienne, on les entend chanter : |
| Ohé ! Ohé vivent les Officiers de France Ohé ! Ohé vivent les Officiers français, |
| Dans la lande bretonne le grand vent a soufflé, Et le monde s’étonne quand on l’entend chanter : |
| Ohé ! Ohé vivent les Officiers de France Ohé ! Ohé vivent les Officiers français, |





